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Publié le 06 décembre 2022

Modifié le 06 décembre 2022

Synthèse variétale colza - Regroupement Nord-Ouest - 2021-22

Les rendements colza 2022 sont très souvent au-delà de 40 q/ha dans une fourchette large de 20 à 67 q/ha. Les moyennes départementales avoisinent les 41 à 45 q/ha en Normandie, 42-43 q/ha en Bretagne, 39-42 q/ha en Pays de la Loire (hors Vendée) et 45 à 50 q/ha dans les Hauts de France. Avec des prix maintenus élevés, c’est une belle récompense ! La campagne n’avait pas spécialement bien démarré partout (levées difficiles en raison des récoltes et préparations tardives (engendrant des tassements) et localement des conditions sèches au moment de la phase semis-levée). 

En septembre / octobre, les menaces altises adulte et limaces ont remonté d’un cran cette année en Normandie, nécessitant une vigilance sans faille, mais le retour des précipitations a permis une bonne croissance du colza dans l’ouest, réduisant ainsi le risque ravageurs d’automne. Pucerons et mouches du chou n’ont pas ou peu été signalés dans les Hauts de France et n’ont pas fait de dégâts malgré leur présence habituelle dans les autres régions. L’hiver s’est passé sans encombre, sans excès d’eau. Des cas de hernie ont toutefois été fréquemment relevés, en Normandie et plus encore en Bretagne. Les infestations de larves d’altises étaient relativement faibles, en comparaison aux années récentes. La reprise après hiver fut précoce et les colzas étaient sains et dotés d’une biomasse très satisfaisante, souvent au-delà de 1.2 kg/m² en Normandie et Hauts de France, 1,8 kg/m² en Bretagne et Pays de la Loire (hors Vendée)

Rythmée par une fin d’hiver douce et sans caprices de la météo, les plantes fonctionnaient bien en mars et étaient aptes à tolérer les visites d’insectes (charançons, méligèthes) qu’il convenait néanmoins de surveiller et maîtriser avant la mise à fleurs. 

La floraison s’est bien engagée, assez tôt et pour une durée de 4 à 8 semaines. Le rayonnement a bien aidé la nouaison. Les pluies orageuses de mai et début juin ainsi qu’un rayonnement généreux ont fait le reste pour un bon remplissage des graines. Les chaleurs de fin de cycle ont accéléré la maturation et les récoltes mais sans altérer le potentiel. Des parcelles hélas accidentées (orages de grêle, vent) ont perdu du potentiel mais elles semblent être en nombre relativement limité. 

A noter que les parcelles présentant des implantations ratées (très faible peuplement et systèmes racinaires peu développés) n’ont quant à elles pas fait de miracles, produisant entre 20 et 37 q/ha.

 

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