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Publié le 09 décembre 2022

Modifié le 04 août 2023

Synthèses nationale et régionale des variétés de pois d’hiver - 2022

Les semis des pois d’hiver ont eu lieu courant novembre-décembre dans de bonnes conditions mais parfois limités par des sols gorgé d'eau. L’hiver doux a permis des levées rapides et la plupart des pois d’hiver ont conservé leur tige principale faute de températures gélives conséquentes. Cependant, les conditions n’ont pas été propices à l’endurcissement des pois. Le début du mois de février a été relativement doux permettant une reprise dynamique. Cependant, les brusques gelées de mi-février (perte de 15°C en 2-3 jours) ont pu engendrer quelques dégâts physiques sur les tissus des pois, porte d’entrée de maladies. En conséquence, certaines parcelles présentent des lésions. De plus, les conditions plus humides en mars amènent quelques foyers de bactériose et d’ascochytose précoces sous une forme plus atypique (colletotrichum), avec présence de taches claires entourées d’un halo noir avec des pycnides au centre. Ces foyers évoluent peu avec le retour du sec dès avril et les maladies se font discrètes lors de la floraison excepté dans certaines parcelles de l’Ouest de la France. Faute de pluie pour recharger les sols, la durée de la floraison va dépendre de la réserve hydrique de la parcelle. Cette floraison va varier de 2 à 3 semaines selon les contextes pédoclimatiques, débouchant sur un nombre d’étages fructifères variable allant de 3 à 10 étages. Par la suite, la pluviométrie locale liée aux orages de fin mai va plus ou moins favoriser le remplissage selon les secteurs et la précocité des pois. Si ce retour de la pluie profite aux parcelles encore en début de remplissage dans le Nord et l’Est conduisant à des PMG satisfaisants, cela n’a pas été le cas dans les zones plus précoces du Sud et de l’Ouest de la France où les PMG déjà définis, sont généralement faibles. A la récolte, les rendements sont hétérogènes, se situant entre 25 et 65 q/ha selon les secteurs.

 

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